Mise en contexte


C’est en début d’année 2018 que deux étudiantes en design de produit de l’université Laval, Élisabeth Coulombe et Valérie Laliberté, partagent l’excitante nouvelle aux médias : elles ont conçu un petit composteur personnel qui, en moins de 3 heures, transforme les résidus d’aliments en fertilisant. Le nouveau produit, qui se nomme désormais Tero, permet de réduire la quantité de déchets de 90%[1] et, par son design épuré et compact, peut facilement être laissé sur le comptoir parmi les articles de cuisine les plus courants. Le produit n’est pas encore à l’étape de la commercialisation, mais le Kickstarter s'est déroulé le 15 octobre, et selon l’engouement et le financement obtenu (1 757 339 $), les nouvelles entrepreneures décident de poursuivre le projet!
L’idée du produit, tel que mentionné par les fondatrices dans une entrevue pour Radio-Canada[2], est venue du principe que l’intérêt pour le compostage était bien présent, mais que la quantité d’irritants s’y rattachant (mouches, odeurs, etc.) était trop encombrante pour être accessible. La facilité du processus de compostage est, en effet, dans la priorité des fondatrices. Leur mission : “Développer des solutions alternatives au compostage qui facilitent la vie des gens[...] dans une optique de qualité et de durabilité.”[3] C’est dans cette optique qu’elles ont conçu le design du produit dans le cadre de leur projet de fin de baccalauréat.



[1] Ibid.
[2] Martine et le composteur, Tero : un composteur pour la maison qui donne le pouce vert, https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/premiere-heure/segments/chronique/62448/composteur-tero-martine?fbclid=IwAR3razzYB6Uh0xKSjXTUbqULLkkMnuNLvYJUm6kuC1xQj9ktpKV27Q_s2Mk, WEB, Consulté le 8 octobre 2019
[3] https://teroproducts.com/pages/a-propos, WEB, consulté le 8 octobre 2019

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Introduction